2011/11/25

Burlesque Star, ou la Joie retrouvée

 
  L’automne, qui tient cette année encore toutes ses promesses de grisaille et d’humidité, m’entraîne dans une mélancolie sombre et tenace, où la contemplation des nuages bas et des visages renfrognés annonce de longs mois d’ennui.
Mais, me laissant envelopper par la noirceur de son souffle, j’entends une musique, une musique rythmée et enivrante, une batterie, un piano, une contrebasse, et les notes me disent « Wilkommen, Bienvenue, Welcolme...! ». 
C’est vrai ça !  Le cabaret, la musique de Broadway, les danseuses burlesques,  le charme sensuel des corps qui se dévoilent et la magie des paillettes tournoyant sur la scène…   Alors je m’allonge et j’imagine…
Dans l’obscurité du théâtre, l’agitation des premières enivre mon esprit, je vois des hommes, affichant quelques effets d’élégances, des femmes, rondeurs affriolantes, robes multicolores et froufrous au creux des genoux, et peu à peu la joie succède à la grisaille.  
L’excitation qui précède la scène est palpable, mais les respirations tendent à s’accorder, le brouhaha feutré des vestes que l’on plie et des jambes que l’on croise, s’assourdit peu à peu. Chacun se trémousse une dernière fois sur son siège, embrasse la salle d’un regard qui se fixe sur le lourd rideau de velours, dans la salle noire et sombre on n’entend plus un bruit. « Tout le monde a un rêve, et la réalité est faite de rêves qui se réalisent! » me chuchote-t-on à l’oreille. Et soudain, le rideau s’ouvre…
                                          BURLESQUE STAR … À suivre                                                                                                                                   M.R.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire